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Retissons du lien. Penser ensemble pour agir en commun

Le groupe "Retissons du lien" réunit depuis le 22 mars 2018 des personnes endeuillées ou rescapées des attentats de Bruxelles et de Paris, des parents concernés par l'engagement d'un.e des leurs dans l'idéologie djihadiste et des intervenant.e.s de première ligne (issu.e.s du travail social de rue, des services d'aide aux justiciables, de l'enseignement, etc.). 

La composition de ce groupe a été possible parce que les membres de celui-ci veulent prévenir les phénomènes dits de radicalisation violente plutôt que les subir. 

Le groupe est co-animé par Vincent de Gaulejac (sociologue clinicien, professeur émérite à l'Université de Paris) et Isabelle Seret (intervenante en sociologie clinique, formée en victimologie appliquée), dans la perspective de la sociologie clinique. 


Le groupe a réalisé un support pédagogique composé de trois capsules vidéo destinées à des fins d'animations participatives, et de fiches d'accompagnement à l'utilisation de celles-ci. Les capsules vidéo ainsi que le dossier pédagogique sont accessibles ci-dessous. 

Public:

  • Le personnel des Maisons de Justice, de l'Aide à la Jeunesse;
  • Les professionnel.le.s de l'accompagnement (enseignement.e.s, éducat.rice.eur.s, médiat.rice.eur.s scolaires, animat.rice.eur.s de quartier, travailleu.s.r.s sociaux, etc.) sous forme de groupes réflexifs;
  • Les jeunes (à partir de 15 ans): élèves de secondaire de tous types d'enseignements confondus, groupes de jeunes en AMO, en IPPJ, etc.;
  • Les personnes incarcérées et leurs proches;
  • Tout public.

Modalités d'utilisation: Les capsules vidéo d'une durée de 8 à 10 minutes sont destinées à des fins d'animation participative. Les supports écrits et vidéo sont souples afin que l'intervenant.e puisse les adapter au temps octroyé pour l'animation (de 50 minutes à 2 heures) et au public concerné. Les fiches de soutien à l'utilisation sont construites au départ de mots clés. Ceux-ci permettent d'explorer une capsule vidéo selon un angle spécifique ou de naviguer entre les trois capsules.  

Le projet prévoit aussi la possibilité de faire appel à un duo d'animateur.trice.s impliqué.e.s dans le projet "Retissons du lien".

À la demande des enseignant.e.s, des animations en classe sont organisées gratuitement par la Fédération Wallonie-Bruxelles. L'asbl S.A.V.E. Belgium (Society Against Violent Extremism) et l'asbl C.N.A.P.D. (Coordination Nationale d'Action pour la Paix et la Démocratie) mobilisent les capsules vidéo du groupe "Retissons du lien" pour des ateliers destinés aux élèves. Pour toute information : extremismes-violents(at)cfwb.be. 


 

La présentation des capsules vidéo et du dossier pédagogique est accompagnée de la bande-annonce d'un documentaire de la RTBF réalisé par Françoise Wallemacq et Chergui Kharroubli. Celle-ci témoigne des différents engagements et activités portés par le groupe. Elle est destinée à un public professionnel (associations de personnes victimes, services d'aide aux justiciables, agents pénitentiaires, magistrats, etc.)


 

Les capsules vidéo

 

 

La capsule vidéo présente Sandrine et Sophie, deux femmes touchées par les attentats de Bruxelles, ainsi que Saliha et Fatima, deux mères dont l'enfant s'est engagé dans l'idéologie djihadiste. 


 

Dans cette capsule vidéo, les membres du groupe se retrouvent lors d'une rencontre articulée autour de la question: "Quel destin commun?"


 

Cette capsule vidéo évoque le besoin des membres du groupe de transmettre un message pour dépasser les clivages et les antagonismes et faire primer la solidarité. 



 

Cette initiative citoyenne est soutenue par la commune de Schaerbeek, S.A.V.E. Belgium, V-Europe et la CNAPD, en étroite collaboration avec le RISC (Réseau international de sociologie clinique).

Le dossier a été réalisé par Isabelle Seret (capsule 1 et 2) et Candice Vanhecke (capsule 3), en collaboration avec les membres du groupe "Retissons du lien".

Contact : seret99@yahoo.com


 

Un dispositif en Justice Restauratrice

Le groupe "Retissons du lien" propose un accompagnement collectif et individuel et des rencontres thématiques en marge du procès lié aux attentats de Bruxelles, qui débutera en octobre 2022. 

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